Azeb Gebreyes Rufin

Auteurs : Jean-Christophe Rufin Sylvain Tesson Nicholas FOX WEBER Franketienne CYNTHIA FLEURY Christophe Ono-dit-Biot Eric Roussel

WEBER

Nicholas FOX WEBER

Nicholas Fox Weber est un critique d’art américain, historien, essayiste, né en 1947. Diplômé de l’université de Columbia et de Yale, il est aujourd’hui directeur de la Fondation Josef et Anni Albers, dédiée à l’art contemporain.
Nicholas Fox Weber commence à s’intéresser à l’art et à rédiger des articles dès son adolescence.
Il est aujourd’hui l’auteur de plus d’une dizaine d’ouvrages, dont pour la plupart des essais biographiques très documentés sur des artistes ou des mouvements d’art contemporain. L’architecture du XXème siècle est son domaine de spécialité.
Il a également publié de nombreux articles spécialisés dans différentes revues, comme le New York Times, l’Architectural Digest, Vogue.
C’est un auteur qui aime faire partager sa passion pour l’art, et faire découvrir l’art contemporain au grand public ; il tient des conférences dans les musées du monde entier : aux Etats-Unis, en Angleterre, en Irlande, dans les pays scandinaves, en France, au Japon, en Italie.
Ses livres ont rencontré un large succès auprès des critiques et du grand public.
Deux de ses ouvrages ont été traduits en français :
- « C’était Le Corbusier », Fayard, 2009
- « Balthus, une biographie », 2003
 

PATRON SAINTS

PATRON SAINTS

C’est un livre d'histoire de l’art vivant et passionnant, le premier à raconter la vie des cinq mécènes américains pionniers : cinq personnages qui, dans les années 1920 et 1930, ont contribué à faire découvrir la peinture moderne, la sculpture et la danse aux Etats-Unis. Ces « saints patrons », sont jeunes, riches, diplômés de Harvard, et sont issus de l’establishment américain ; ils ont une énergie sans borne, ils sont passionnés, ils ont de l’argent, et ils ont un réseau social considérable.
Le livre raconte l’histoire de Lincoln Kirstein, alors âgé de vingt-deux, et d’Edward M.M Warburg, dix-huit ans, tous deux en première année à Harvard, lorsqu’ils créent ce qu’ils appellent la « Harvard Society for Contemporary Art » (dont les locaux se résument à deux petites salles au deuxième étage d’un immeuble sur Harvard Square). Cette société va exposer pour la première fois les œuvres de Lachaise, de Thomas Hart Benton, d’Arthur B. Davis, d’Edward Hopper, ainsi que le révolutionnaire Dymaxion Maison de Buckminster Fuller, ou encore le cirque étonnant et enchanteur d’Alexander Calder. Cette société fut un exemple important pour le Musée d’Art Moderne de New York qui présenta plus tard les œuvres de Modigliani, de Seurat, d’Arp, de Kirchner, de Rodin, de Kandinsky, de Klee, et de Brancusi. Elle fit également connaître George Balanchine aux Etats-Unis et accompagna la création de la première école et de la première société de ballet américain.
Le livre raconte également l’histoire d’Agnes Mongan, jeune et brillante historienne de l'art, assistante de Paul Sachs, directeur associé du Fogg Art Museum de Cambridge et patron de la Société de Harvard, qui lutte pour se faire une place dans un milieu professionnel entièrement dominé par les hommes.
Il y a aussi James Thrall Soby, héritier fortuné d’une grande firme de tabac du Connecticut, et critique d'art pour « The Sunday Review of Literature : il fut commissaire d’exposition au Wadsworth Atheneum, et ensuite au Musée d'art moderne, et exposa les œuvres de Balthus, de Chirico, de Gris, qui étaient alors peu connus aux Etats-Unis.
Le livre présente également A. Everett (Chick) Austin, Jr., le directeur de génie du Wadsworth Atheneum, qui organisa pour la première fois dans un musée l’exposition des œuvres de Picasso, Miro, Tanguy et Dali, et fut le premier au monde à accueillir Gertrude Stein, Virgil Thomson, les « Four Saints » en trois actes de Frederick Ashton, ainsi que premier ballet américain de Balanchine, « Alma Mater ».


Nicholas Fox Weber s'est plongé dans les détails fascinants de cet univers ; le livre s’appuie sur de nombreux entretiens des principaux personnages avec leurs amis, leurs collègues et leurs rivaux. « Saints Patrons » est un ouvrage de référence qui apporte beaucoup d’éclairages sur cette période de l’histoire, mais qui est également très agréable à lire, et permet de porter un regard sur l’une des périodes les plus créatives de ce siècle sur le plan artistique.
 


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